Fatigue et tension nerveuse
Le bombardement se poursuit le 3 mai 1915.
L'alternance de travaux la nuit et du vacarme des bombardements le jour ont pour conséquence une grande tension nerveuse parmi les hommes. Mais les travaux s'intensifient :
- postes d'écoute,
- défenses accessoires,
- creusement d'abris en arrière de la 1ère ligne,
- boyaux d'approche.
Pendant qu'une partie des réserves veille en cas de contre-attaque ennemie, l'autre recherche et inhume les nombreux cadavres restés " [...] sur la crête dénudée et bouleversée des Éparges ".
Les Éparges aujourd'hui (source Geoportail - IGN)
Quelques pertes sont à déplorer : 8 tués, 18 blessés et un disparu.
Parmi eux le Caporal Auguste BOURDON et les Soldats Ernest BOUILLARD et Auguste HIVERT.