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Le blog du 147e RI
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6 mai 2014

Le Caporal-fourrier Émile POCHON (1891 - 1915)

Pascal mène des recherches sur le parcours des hommes de sa famille dans la Grande Guerre.

L'un des grands-oncles fut soldat au 147è RI : Yves Louis Marie Émile POCHON.

Émile était né en 1891 à Plouguernével (22), il appartenait à la classe de recrutement de 1911. Pascal m'ayant indiqué qu'il était séminariste et diacre, je suis allé parcourir le Livre d'or du clergé et des congrégations à la recherche d'une notice et d'un éventuel portrait.

La notice indique qu'il avait été mobilisé au titre des services auxiliaires au 71è RI. Il est passé au 147è RI en mars 1915 comme Caporal-fourrier. La fiche à son nom sur mémoire des hommes porte mention des deux régiments.

Il fut tué le 21 juin 1915 à Bois Haut (55), il avait 24 ans depuis un mois.

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Il reçut la Médaille militaire et la Croix de guerre à titre posthume en 1919 :

Excellent gradé, très énergique, d'un courage et d'une bravoure exemplaires. Est allé volontairement porter un pli à son chef de bataillon malgré un violent bombardement. Tué glorieusement le 21 juin 1915, en accomplissant sa mission.

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Émile est inhumé à la Nécropole nationale de Douaumont - Tombe 5559. Son nom est inscrit sur le Livre d'or de l'Institution Notre Dame de Guingamp.

La mort d'Émile POCHON est relaté dans l'hebdomadaire Dieu et Patrie, numéro du 18 juillet 1915, consultable sur le site de la Bibliothèque nationale de France (Gallica) :

Extrait de la correspondance de l'Évêque de Saint-Brieuc

Monseigneur

C'est avec une profonde tristesse que je vous écris ces lignes pour vous annoncer, après tous les deuils des semaines dernières, que la guerre vient encore de faire une nouvelle victime dans les rangs de vos séminaristes aimés. M. l'Abbé POCHON, diacre, a été tué par une bombe qui l'a affreusement déchiqueté, au moment où il remplissait sa fonction périlleuse d'agent de liaison, à l'occasion d'une offfensive française.

Un de ces compagnons d'arme a eu l'obligeance de prévenir le recteur de sa paroisse, lequel a bien voulu m'envoyer ce mot aimable que je vous transcris :

 

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