Émile TURPIN (1893 - 1980)

Parmi les 63 réponses proposées sur le site grand mémorial, il semble que celle concernant Émile Pierre TURPIN soit celle qui nous intéresse.

Celui-ci était natif de Brest et demeurait à Paris lors de son incorporation qui fut repoussée d'un an pour cause de faiblesse.

Dans le civil, Émile était rédacteur au P. T. T.

Arrivé au dépôt du 148e RI le 5 septembre 1914 et nommé caporal deux mois plus tard, il fut blessé le 14 février 1915 à St-Mihiel.

A l'issue de sa convalescence il passa au 147e RI le 27 mai 1915. Un mois plus tard, il était nommé sergent.

Cité à l'ordre de la division le 8 mai 1916

Sous-officier intrépide a montré un mépris absolu du danger pendant des bombardements violents le 19 avril 1916. Son chef de section ayant été blessé au cours d'une attaque, a pris le commandement de la section qu'il a conduit avec sang-froid et bravoure.

Cité à l'ordre du régiment le 10 janvier 1918

Le 20 décembre 1917, lors de l'exécution d'un coup de main sur le front de la compagnie, a enrayé énergiquement avec sa section l'avance de l'ennemi et l'a obligé à rejoindre ses positions avec de nombreuses pertes. Aspirant brave et énergique.

Cité une nouvelle fois à l'ordre de la division le 13 mars 1918

Aspirant, le 16 février 1918 lors de l'exécution d'un coup de main, a entraîné avec une remarquable énergie son groupe dans des conditions particulièrement difficiles. Pris sous un feu violent, a fait tous ses efforts  en combattant à la grenade pour accomplir sa mission. Ne s'est retiré qu'après s'être assuré que tous les blessés étaient transportés dans nos lignes.

En avril 1919, il fut détaché auprès des troupes polonaises, quelques jours après avoir été nommé sous-lieutenant. Il poursuivit sa carrière jusqu'en 1936, où il fut placé hors cadre.

Il fut fait Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 17 décembre 1933.

Marié en 1936 avec Marie Anne RELIAUD, Émile est décédé en 1980 à Gien (45).