La 8è compagnie, cible de l'ennemi

Le 1er mai 1915, un bombardement d'une rare violence atteint la 8è Cie et la 12è. Il s'étend au-delà de la crête et jusqu'au col qui sépare la croupe des Éparges de celle de Montgirmont. Tout mouvement de groupe est impossible.

Sous l'effet des projectiles, les parapets des 6è, 12è et surtout 8è Cies sont complètement démolis. Les sections sont séparées les unes des autres, des groupes d'hommes sont enfouis.

Les parapets sont refaits pendant la nuit et la tranchée est déblayée. Ce travail est rendu très pénible et laborieux en raison de l'enfouissement dans le parapet de nombreux cadavres et dans le fond de la tranchée.

En raison de la fatigue éprouvée et des pertes subies, la 8è Cie est relevée dans la soirée et remplacée par la 5è Cie du Lieutenant RICHER. Elle devient réserve du 2è bataillon.

Les pertes s'élèvent à 6 tués et 19 blessés.

Le Général commandant le 2è CA adresse ses féliciations aux hommes suivants :

Médecin aide-major de 2è classe BEDOT, Médecin auxiliaire DATESSEN, Caporaux BIDOT et MAZURE, Soldats DRUGMANNE et BAUDOUIN.