Téléphonistes et agents de liaison paient de leur personne
Les communications n'en restent pas moins très diffciles, trois fils téléphoniques sont placés simultanément entre la 1ère et la 2è ligne, mais sans cesse coupés par les obus ; durant toute la nuit précédente, dans la journée même, quoique en vue et soumis à un bombardement des plus violents, les téléphonistes ont assuré les communications ; plusieurs d'entre eux sont blessés ou tués.
Les agents de liaison qui suppléent aux communications téléphoniques paient encore plus de leur personne :
en moins de 15 minutes, 13 d'entre eux sur 14 tombent sous le feu des mitrailleuses.
Les pertes de la journée du 6 avril 1915 :
Tués : 63 hommes dont je n'ai retrouvé qu'une vingtaine de noms.
Blessés : 235 hommes et 4 officiers : Capitaine LANGEVIN, Lieutenant MAILHE, Sous-lieutenants VALLANGEON et LANGLOIS.