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Le blog du 147e RI
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25 novembre 2008

JMO : 10 septembre 1914

A 5 h du matin l'ennemi bombarde avec des obusiers de 15 cm la partie Est du village de Thiéblemont et le terrain au Sud où sont placés de nombreux échelons d'artillerie.
Les positions de ces échelons avaient été reconnues la veille par un avion allemand.
Peu après le Capitaine DAZY commandant le 1er bataillon fait connaître que le détachement qui occupe Favresse est attaqué par de l'infanterie allemande ; l'ennemi appuie cette attaque par un feu violent d'artillerie.
A 7h30 les compagnies de Favresse demandent à être ravitaillées en munitions; une voiture est envoyée à chacun des 1er et 2è bataillons par la route Thiéblemont - Farvesse. Ces 2 voitures s'engagent sur Favresse ; à 400 m au Sud du village au moment où elles traversent une zone battue par des feux d'artillerie et d'infanterie les attelages sont tués ainsi qu'un conducteur, 2 autres conducteurs sont blessés. Les voitures restent sur place pendant toute la journée et le réapprovisionnement en munitions est rendu impossible par suite de l'intensité du feu.
A 14h30 le village de Favresse est bombardé par de l'artillerie de campagne allemande et des pièces de 150. La position devenant intenable, les 1ère et 4è Cies évacuent le village et se replient à 1km au Sud. Une compagnie du 91è RI est envoyée pour les appuyer et le bataillon MALMASSON du même régiment , est dirigé sur l'Est de Favresse pour empêcher les Allemands d'en déboucher et établir la liaison avec les troupes amies qui occupent Haussignémont.
Aucune attaque de l'ennemi ne se produit sur les positions de repli.
A 20 h les 1ère et 4è Cies qui malgré les pertes éprouvées dans Favresse avaient pu être réorganisées, reprennent pied dans le village et occupent de nouveau sans combattre toute la partie Est du village.
Tous les éléments du 147è RI passent la nuit sur leurs positions de combat.

Les pertes éprouvées par le régiment dans la journée du 10 sont :
Tués : Officiers 1 - Troupe 19
Blessés : Troupe 96
Disparus : 36

Parmi eux il y avait  : Le Sous-lieutenant René DAUGY, le Sergent-Major Gaston COLLIN, Les Sergents Philogone CARBONNIER et Julien ROBERT, le Caporal Léon FOSSIER et les Soldats Charles BOITTE, Emicle CHENEL, Henri CLAISSE, Emile COLPIN, Marcel GERARD, Marcel HUART, Eugène LE TAST, Georges MARTIN, Valère NOIRON, Edouard RAMBOURG, Henri TERNYNCK.

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